Il y a quelques jours, j’ai voulu replonger dans mes premières lectures de jeunesse, bien avant l’arrivée de ma passion pour les comics. J’ai donc commandé des premiers tomes du manga Dragon Ball pensant retrouver l’édition « pastel » de mon enfance. Mais non ! À la place, Glénat Manga proposait une « Perfect Edition », dont je vous parle aussi sur le site ici ! Mais donc, une Perfect Edition ? Vraiment ? Mais que contient donc cette Dragon Ball Perfect Edition ? Laissez-moi vous expliquer tout ça…
Dans la Dragon Ball Perfect Edition, le maître-mot est RESPECT. Respect car ici, plus de censure ! On respecte l’auteur, on respecte l’œuvre et logiquement, on respect aussi le lecteur. Graphiquement, Glénat Manga nous propose des pages en couleurs, avec un ton légèrement pastel, comme si les pages avaient été peintes à l’aquarelle. Et pour ne pas choquer les adeptes du noir et blanc, les pages vont progressivement perdent leurs couleurs, passant ainsi par une très belle palette de rouge. Perso j’adore !
Quand je parle du respect de l’œuvre, je parle du contenu et de la censure qui a pu frapper Dragon Ball lors de ses premières impressions. Ici, on donne les « vrais noms » aux objets, aux personnages. Par exemple, plus de « Nuage Magique » ici mais bien du « Kinto-Un ». Quand San Goku attaque un ennemi lors des premières pages, il lance un « Janken », terme désignant le jeu Pierre-Feuille-Ciseaux, donnant ainsi plus de sens à son attaque.
Apport très agréable à cette Perfect Edition, les notes en bas de page nous procure des explications très détaillées sur des éléments de lecture. C’est très appréciable pour les lecteurs ne sachant pas lire les caractères Japonais par exemple. Rien que pour la présentation de San Goku, nous avons une note expliquant « San Goku est un nom tiré du classique chinois Saiyuki, Le Voyage en Occident. Tout le début de Dragon Ball est influencé par ce roman. Dans l’histoire originale, San Goku est un singe espiègle qui accompagne le moine Sanzo dans son pèlerinage ». Une lecture qui devient alors plus riche car non apprenons pas mal de choses et découvrons ainsi que certains caractères Japonais sur certains personnages changent au fil des pages, dévoilant ainsi ses intentions.
Enfin, cette Dragon Ball Perfect Edition, c’est surtout plus de contenu et en plus grand. En effet, les dimensions du Manga ont changé en passant à du 14,5cm de largeur par 21cm de hauteur et sur un nombre de 228 pages. Pour vous faire une idée, sur l’édition « pastel », il fallait 42 tomes pour arrivée à la fin de l’arc Buu là ou avec la Perfect Edition, il n’en faudra que 34 ! Ouf, mon portefeuille vous remercie, surtout que les tomes sont à 10,75€.
Bref, la Dragon Ball Perfect Edition est un vrai cadeau de Glénat Manga à tous les fans de Manga et de l’univers de Dragon Ball. C’est clairement l’édition à posséder dans sa bibliothèque ! J’ai commencé par 3 tomes, les autres suivront ! N’hésitez pas !
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